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L’étude « politiques publiques contre la violence » propose une réflexion sur les politiques publiques mises en place pour lutter contre la violence

En s’interrogeant sur la possibilité de mener une politique visant à sortir de la violence, ce panel de chercheurs tente une analyse critique des conditions qui permettraient une paix durable et les limites qui subsistent.

À travers une approche sociologique, l’étude démontre le caractère essentiellement social de ces politiques et présente la justice transitionnelle comme un moyen d’organiser les différentes formes de politiques publiques contre la violence.

La justice transitionnelle, qui tend à criminaliser la violence politique, apparaît comme un moyen de mettre en lumière les victimes dont le statut doit être reconnu à travers différentes mesures qu’elles soient matérielles, symboliques ou encore publiques.

Toutefois, l’étude insiste sur le fait que les politiques de sortie de conflit s’apparentent désormais aux politiques publiques ordinaires (logement, prestations sociales…etc), ces dernières pouvant être considérées comme ayant des effets directs sur la violence politique, contrairement à la justice transitionnelle qui ne permet pas toujours d’obtenir des conséquences positives en terme de protection des droits de l’homme.

Le panel de chercheurs met par ailleurs l’accent sur la nécessité d’avoir une approche relationnelle dans l’étude des politiques internationales de résolution des conflits (pour rendre compte de l’interaction entre acteurs locaux-acteurs internationaux) et l’importance d’avoir une observation et une description attentives des conflits au niveau local et international pour proposer des programmes d’actions internationaux qui ne soient pas basés sur des descriptions erronées des conflits.

L’exemple donné dans ce chapitre est celui du paradigme des « new wars » (nouvelles guerres) jugé contestable voire erroné et pourtant largement utilisé dans le champs des relations internationales.