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L’étude « Réconciliation et justice » analyse les politiques de justice « transitionnelle » mises en place dans des contextes de post-violence (conflits armés ou encore régimes autoritaires et répressifs).

A travers l’exemple de différents pays tels que la Colombie, le Liban, l’Argentine ou encore la République Démocratique du Congo, le groupe de travail tente de brosser un aperçu des moyens utilisés par les États pour réconcilier et rendre justice, permettant ainsi d’émettre des recommandations pour faire en sorte que les politiques de « justice et réconciliation » aboutissent à un réel processus de sortie de la violence

Ces différents cas rendent compte de l’essor de cette justice transitionnelle qui constate que des crimes impardonnables ont été commis et que la justice pourrait apporter des solutions pour créer une société réconciliée.

Alors que les procès pénaux apparaissent comme un moyen de sortir de la violence puisqu’ils punissent les criminels et reconnaissent la violence subie par les victimes, ils ne sont pas capables à eux seuls de permettre une transition politique. En effet, cette transition politique impose un certain nombre de mesures, des excuses et un travail de mémoire entre autres.

Ce travail de mémoire et de reconnaissance de la violence subie apparaît indispensable pour ne pas faire éclore de nouvelles tensions. Les recommandations proposées à l’issue de ce travail de recherche entendent proposer des pistes de réflexion pour les éviter