Nous avons besoin de comprendre la subjectivité des acteurs. Quels sont leurs récits et pourquoi y croient-ils ?
Les salafistes divergent quant à leur méthodologie. Certains créent des partis politiques, d’autres évitent l’engagement politique, d’autres passent à l’acte violent et établissent un mouvement transnational politisé…
La plupart des personnes radicalisé n’a pas d’éducation religieuse. On n’a pas besoin d’une éducation religieuse pour se radicaliser.
Il existe une djihadisation des conflits. Les djihadistes utilisent la violence comme représailles. Il n’y a donc pas de lutte djihadiste en premier lieu mais une djihadisation des luttes. Par example, la Syrie est un cas d’école : la religion a son importance mais elle ne prédomine pas dans le conflit.
Au niveau macro, il existe des porosités entre salafistes et djihadistes. Dans tous les pays, leur point commun le plus notable est le sentiment que leur religion est menacée.
Recommandations pour un processus de sortie de la violence
Écouter les revendications des Musulmans. Le groupe de Mohamed-Ali Adraoui recommande, à travers une stratégie d’apaisement du conflit, d’écouter les revendications des Musulmans lorsqu’ils expriment leurs griefs.
Utiliser des éléments de langage favorisant l’apaisement du conflit. Il faut utiliser des éléments de langage bien précis (le modèle « eux » opposé à un « nous » n’est par exemple pas adéquat) qui donne une légitimité politique aux griefs.