Séminaire | Les acteurs du conflit syrien : de rivalités inextricables vers de nouvelles perspectives de coopération ?

Le séminaire de la Plateforme Violence et sortie de la violence réunira jeudi 25 janvier deux spécialistes du conflit syrien, dont un membre du Comité International d’Evaluation, Paulo Sérgio Pinheiro.

La position des acteurs locaux, régionaux et internationaux impliqués dans le conflit syrien a changé au fil des sept années du conflit. Aujourd’hui, une solution politique de court terme apparaît possible à envisager, malgré de nombreux obstacles qui persistent. Pouvons-nous parler d’une diminution graduelle des violences ou allons-nous assister à la fin du conflit ?

Intervenants :

Paulo Sérgio Pinheiro a été ministre du gouvernement brésilien en charge des droits de l’homme, et coordinateur et commissaire de la Commission nationale « Vérité » 2012-14. Il est président de la Commission d’enquête internationale indépendante des Nations Unies sur la République arabe syrienne depuis sa création en 2011.

Depuis 1995, il a exercé diverses autres fonctions pour les Nations Unies, et en tant qu’expert indépendant auprès du Secrétaire général des Nations Unies, il a publié le Rapport mondial sur la violence à l’encontre des enfants en 2006. De 2003 à 2011, il a été commissaire et rapporteur sur les droits de l’enfant pour la Commission interaméricaine des droits de l’homme, OEA.

Il est également chercheur associé au Center for the Study of Violence qu’il a fondé en 1987 et professeur en sciences politiques (retraité) à l’Université de São Paulo, USP, Brésil.

Anis Anani, ancien conseiller politique de la Commission indépendante internationale d’enquête de l’ONU sur la République Arabe de Syrie. Il est diplômé de l’Université McGill à Montréal et a obtenu une Maîtrise en relations internationales à l’Institut des Hautes Études Internationales de Genève. Il a travaillé avec un nombres d’organisations internationales, notamment le PNUD et le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH) en tant que conseiller politique et officier des droits de l’homme.

Détails